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La chirurgie ambulatoire compte sur la technologie.

La chirurgie ambulatoire compte sur la technologie.

En cette fin d’année 2016, les nouveaux palmarès des meilleurs hôpitaux de France. Parmi ces palmarès, celui du point est reconnu pour son indépendance, et permet de recenser les meilleurs services par types de spécialité médicale. La nouveauté cette année concerne la chirurgie ambulatoire, avec un classement réalisé par l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux.

L’objectif de rentabilité des hôpitaux.

La chirurgie ambulatoire regroupe l’ensemble des opérations pour lesquelles le patient est en mesure de quitter l’hôpital dans les douze heures suivant son arrivée dans le service. Selon le ministère de la Santé, le taux de ces actes chirurgicaux était d’environ 54 %. L’ambition des pouvoirs publics serait d’atteindre les 66 % d’ici 2020. Cet objectif vise à augmenter la rentabilité des hôpitaux publics. Cependant, si le taux de pathologies traitées en ambulatoire est élevé, le volume des actes chirurgicaux reste insuffisant.

Quelles mesures envisager ?

Les mesures préconisées par l’État sont plus ou moins sujettes à débat. Premièrement, fermer les services à faible activité chirurgicale peut sembler discutable quant à la médecine de proximité et la diversité de l’offre de soin. La deuxième solution réside dans l’extension de la méthode ambulatoire aux chirurgies plus lourdes, comme la pose de prothèses totales par exemple. Ces opérations induisent une surveillance postopératoire plus longue en général. Réduire le temps de convalescence en milieu hospitalier doit être compensée par une allocation de budget plus important dans la recherche et l’innovation.

La technologie au service de la performance.

Une telle performance chirurgicale sur des interventions à risques nécessite que les hôpitaux utilisent une technologie de pointe. Cela comprend l’acquisition d’appareils de diagnostic de plus en plus précis, afin de réduire les marges d’erreur préopératoires et de complications après l’acte. Un investissement doit également être réalisé sur les engins de robotique pour davantage de précision chirurgicale et dans la recherche bactériologique.

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